Bilan d’étape

31/07/2023

Un an et demi après notre installation, nous pouvons faire un premier bilan du projet Ti Kellid et il est impressionnant parce qu’il nous permet d’affirmer avec certitude que Ti Kellid c’est :
– Un environnement naturel, matériel et humain sécurisant qui permet d’amortir les effets du vieillissement et de la maladie, voire de les retarder.
– Des logements économes en énergie : la consommation d’énergie primaire constatée sur une année complète est égale à 91 kWh/m2/an, toutes utilisations cumulées (chauffage, éclairage, ECS, cuisine, électroménager, etc.). En comparaison, un logement passif doit avoir un besoin en énergie primaire inférieur à 120 kWh/m2/an.
– Une vie sociale augmentée : beaucoup d’activités partagées, de visites, de rencontres et d’échanges, de décisions à prendre en commun, etc.
– Une empreinte écologique diminuée : une seule tondeuse, une seule boite aux lettres, une seule plancha, des déplacements optimisés, etc.
– Une moindre consommation de sol : nos 7 logements et la maison commune sont bâtis sur une parcelle de 1 762 m2 à laquelle il faut ajouter 138 m2 pour les parkings, soit un total de 1 900 m2.
Les 8 plus petites parcelles du lotissement voisin (de 271 à 288 m2) occupent 2 241 m2.
– Un grand potager géré collectivement qui produit déjà en petites quantités salades, radis, fèves, haricots, petits pois, pommes de terre, tomates, betteraves, artichauts, courgettes, courges, topinambours, rhubarbe, thym, romarin, lavande, menthe, âche des montagnes, sauge, camomille, mélisse, verveine, persil et ciboulette. Sans parler de la sève de bouleau dont nous faisons une cure chaque printemps ni des ortie, plantain, pourpier, pissenlit, ail triquètre, nombril de venus et autre mâche sauvage que nous n’avons pas semés.
Cet inventaire peut paraître un peu long mais il est parfaitement exact et montre que la biodiversité s’épanouit généreusement quand on lui laisse de la place.
– Un verger qui produit déjà fraises, framboises, cassis, groseilles, myrtilles, noisettes et mûres et donnera bientôt des pommes, des poires, des prunes, des pêches, des noix, des figues, du raisin et des cerises. Malheureusement, l’abricotier que nous avons planté l’an dernier ne s’est pas adapté.
Toutes ces constatations sont conformes à nos attentes et nous ne changerions pas grand-chose si nous pouvions recommencer. Notre principal regret c’est de ne pas l’avoir fait plus tôt.
Jeunes de tous les pays qui lisez ces mots, n’attendez pas d’être vieux pour vous intéresser à l’habitat participatif.
L’idée vous plait ? Alors allez-y maintenant. Il n’est jamais trop tôt pour bien faire.